INFO
Les problèmes sociétaux se suivent, mais ne se ressemblent pas, et en voilà encore un qui pointe son nez depuis quelque temps déjà… L’hiver est bel et bien là, et il amène avec lui certaines incommodités climatiques comme le froid et les jours plus courts.
En considérant l’insécurité qui règne actuellement, il est grand temps d’essayer de sauver ce qui peut l’être. Effectivement, à 17h 10 mn de l’après-midi, les villes des hauts plateaux et les régions de la Côte Est s’assombrissent beaucoup plus tôt et deviennent pour cela dangereuses. Les criminels et délinquants de tous genres y sont à l’affût, car ils se repaissent de cette situation propice à leurs activités de nuisance.
La défaillance de la JIRAMA constatée depuis, n’est d’aucune aide pour prévenir les actes nocifs pour la population. Il faut être réaliste dans le constat, que les lumières dont on dispose dans les villes et les villages environnants, sont encore loin de pourvoir un éclairage optimum de nos rues et ruelles pour en faire des endroits sécurisés.
Il est de bon augure d’insister sur cette information que pendant la période hivernale, le soleil tarde à pointer son nez et pourtant se couche plus tôt le soir. Il est nécessaire actuellement d’instaurer et d’adopter le principe de l’heure d’été et de l’heure d’hiver comme dans les pays européens.
Dans la pratique, il s’agit de reculer d’une heure nos montres et cela va obliger la population à quitter leur maison plus tôt le matin, mais par contre, elle bénéficiera de l’assurance d’un ensoleillement progressif. Ce changement va aussi permettre aux gens, de rentrer le soir en toute sécurité, en profitant au maximum de la lumière du jour.
Pour cela, une volonté politique qui est d’aider nos concitoyens est nécessaire. En effet, nous pouvons éviter les dangers qui guettent la population au détour des chemins obscurs. Il faut savoir que nul n’est à l’abri des cinglés qui nous entourent, car ils se complaisent à détruire et à saccager toutes sources de lumière les empêchant de perpétrer leurs velléités de nuire, à partir de la tombée de la nuit.
Pour une meilleure sécurisation de la vie publique, il n’y a pas de honte à s’approprier de ce qui se fait de bien ailleurs, en l’occurrence dans les nations européennes qui, sur ce coup, nous présentent une solution pleine de bon sens. On peut par cela, diminuer le stress qui a commencé à s’installer obséquieusement dans toutes les villas et chaumières de notre île qui, jadis, respirait la paix et la quiétude.
Quant aux effets socio-économiques de cette mesure qui peut être prise pendant l’hiver austral, elle va diminuer les dépenses en utilisant moins d’éclairage comme l’électricité et la bougie. Pour certains, ce sera une petite bouffée d’économie, et toute économie est bonne à prendre pour desserrer l’étau de la pauvreté.
Dans la mise en pratique de cette suggestion, la balle est effectivement dans le camp du pouvoir. La question qui nous triture est : aura-t-on la sagesse de considérer cette proposition ? Il nous est nécessaire actuellement d’avoir un gouvernement créatif, ou même copiste des bonnes choses adaptables chez nous. Sur ce, on suggère au pouvoir actuel de se mettre à l’affût des choses existant déjà dans d’autres sphères de la planète, et ne plus se contenter d’expédier les affaires courantes.
Beaucoup d’illuminés vont encore crier que cela n’est pas une urgence, et que d’autres problèmes sont largement prioritaires. Le manque d’empathie de ces derniers avec une population aux abois est tellement criant, et il est tout à fait normal qu’ils soient rébarbatifs à tout changement pouvant perturber leur zone de confort.
Max Randriantefy
« Gouverner, c’est tendre jusqu’à casser, tous les ressorts du pouvoir. »
Georges Clémenceau
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Alors que le SECES a fait sur plusieurs semaines des universités mortes et ce avec la complicité des responsables ministériels qui, de leur côté, selon le rapport de la copries de mardi dernier, ont préparé les amendements au projet de loi sur l’autonomie universitaire, voilà que la réunion des présidents d’universités et des responsables ministériels et des nouveaux élus, sort un calendrier universitaire selon lequel l’année universitaire 2021-2022 va se terminer en octobre. Finalement donc, il est possible qu’il y ait de longues grèves dans les universités, car dans tous les cas, le calendrier universitaire peut toujours être aménagé et les enseignants qui font grève arrivent toujours à rattraper ceux qui ne font pas grève. L’enseignement supérieur à Madagascar est plus que jamais malade aujourd’hui. A cela s’ajoute le fait que les recrutements d’enseignants chercheurs se font rare alors que chaque année apporte son lot de départ à la retraite, et mieux encore le nombre de recrutement diminue dans la loi de finances rectificative comme s’il n’est nul besoin de recruter des enseignants. Peut-être que ceux qui sont là suffisent pour faire fonctionner les universités existantes et que pour les universités aux normes, elles vont fonctionner avec on ne sait pas qui ou avec quelques enseignants qui vont enseigner toutes les matières à moins que les universitaires soient pluridisciplinaires ! Le miracle de l’enseignement supérieur va plus loin puisqu’à l’issue de la réunion de mardi, beaucoup de responsables universitaires avec qui nous avons discuté après la réunion, ont soulevé le fait que ce fameux projet de loi qui a été annoncé comme devant être présenté devant le Parlement à la session d’octobre, personne dans les universités ne l’a vu. Qu’il y ait une omerta sur les amendements et ce que sera la loi puisque le ministère a fait cavalier seul avec le SECES, sans concertation avec le corps universitaire, ce qui est loin d’être une bonne chose. Mais surtout, et notre journal en avait déjà fait une analyse, c’est une grossière erreur pour le ministère de penser qu’il peut transformer un article de la Constitution qui évoque clairement les Universités en y incluant les centres de recherches. Si le constituant a évoqué que l’autonomie des universités doit faire l’objet d’une loi, cette autonomie étant déjà prévue dans une ordonnance et un décret, il n’est nulle question de centres de recherches. Mais le ministère de l’enseignement supérieur se croit en réalité au-dessus de la Constitution et pense pouvoir aller au-delà de la Constitution. C’est cela le miracle de l’enseignement supérieur avec tout le sarcasme qui va avec !
La Rédaction