Publié le 31 décembre 2020
L’année 2020 fut agitée à tous les niveaux et les faits sont là pour en témoigner. Il y a la pandémie de Covid-19 qui a causé bien de désagréments dans la vie de la population malgache. Comme si cela ne suffisait pas, il y a eu l’opposition qui n’a fait qu’enfoncer le clou en tentant maintes fois de discréditer le régime par tous les moyens, mais en vain vu qu’elle manque de crédibilité aux yeux du peuple malagasy. Et oui, l’opposition est tellement faite qu’à chaque tentative elle ne fait que se ridiculiser un peu plus. L’agitation a été constatée à tous les niveaux que ce soit sur le plan politique ou social. La majorité de la population malagasy accablée par la faim a misé sur les aides sociales.
Hélas, les séances de distributions ne se sont pas déroulées dans les normes vu qu’on a constaté des détournements ici et là, sans parler des cas de népotisme dont les plaintes à ce sujet ne sont pas des moindres. Les plus vulnérables se sont sentis négligés qu’ils ont fini par manifester ici et là. Heureusement, la situation sanitaire s’est améliorée avec la présence du remède traditionnel malagasy dénommé CVO et le pays est passé au déconfinement ce qui a apaisé la colère de la population car elle a pu sortir pour chercher de quoi se mettre sous la dent. Mis à part, l’agitation de l’opposition et le mécontentement de la population par rapport aux distributions des aides alimentaires et autres, il y eut également les bras de fer entre le Sénat et l’Exécutif, mais aussi entre le Sénat et l’Assemblée nationale. La Chambre étant composée majoritairement d’élus de l’opposition notamment de l’HVM, a tenu tête aux décisions gouvernementales. Vivement qu’ils laissent la place aux nouveaux élus.
Ces derniers vont bientôt prendre place. Ils sont composés essentiellement d’éléments du régime et ce genre de bras fer ne va plus avoir lieu. Espérons seulement, qu’ils vont assumer leur rôle et non s’aligner bêtement aux décisions gouvernementales qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Il y a eu également le problème des coupures d’électricité et d’eau qui a causé bien d’agitations au niveau de la société car on a aussi enregistré diverses manifestations des abonnés pour témoigner de leur colère face au calvaire qu’ils endurent au quotidien. Il faut dire que les coupures empirent de jour en jour et les dirigeants se cherchent des excuses au lieu d’essayer de trouver des solutions : le numéro un de la Jirama, Vonjy Andriamanga et le ministre de l’énergie et des , Christian Ramarolahy. Il y a eu aussi des agitations dans le domaine du transport, vu que les transporteurs n’en font qu’à leur tête et le ministre des transports, du tourisme et de la météorologie, Joël Randriamandranto ne maîtrise rien.
Jean Riana