Publié le 02 juillet 2021
Loin de nous l’intention perverse d’apporter de l’eau au moulin du couple de maniaques des vagues, mais force est de reconnaître qu’ au cours de cette première session parlementaire, les textes proposés ont été adoptés avec des amendements musclés et une deuxième lecture. Et pour cause ! Il fallait absolument tenir compte des aspirations légitimes de l’opinion sans toutefois se mettre à dos les partenaires techniques et financiers.
Les bailleurs de fonds sont intraitables sur les options de la bonne gouvernance en matière de pratiques budgétaires, les fonctionnements du PAC et les relations de l’opposition avec les institutions. Les communications officielles de l’Assemblée Nationale et du Sénat font état des précisions incontournables sur les lois adoptées pour clarifier les applications des textes afin de permettre les saisies préalables des biens et des revenus présumés être les produits directs ou indirects des délits.
L’objectif est de renforcer la vigilance contre les circuits de l’argent d’origine illicite. L’amélioration des gestions financières des centres universitaires nécessite des redressements structurels pour écarter les motifs de troubles fréquents. Quant au nouveau texte sur les droits et avantages dévolus au chef de l’opposition officielle, la Haute Cour Constitutionnelle a déjà statué là-dessus sur le cas de l’ancien président de la République. En clair, il ne «devrait donc pas entrer à Tsimbazaza » et «rester le chef de l’opposition extra-parlementaire », des innovations qui cachent mal les omissions graves des finalisations des dossiers de la Haute Cour de Justice sur les grands voleurs en attente sous les coudes à Tsimbazaza.