Publié le 11 septembre 2021
Comme il fallait s’y attendre, le feuilleton titré «Mama Sôsy » dans les médias et les réseaux sociaux a pris une proportion assez inattendue, mais surtout prévisible. Adepte alimentaire de la communication diffamatoire du temps où elle était une vraie commère au micro, celle qui est actuellement épinglée dans une histoire d’infidélité digne des pages People d’ailleurs avec tout ce scandale qui va avec, se défend tant bien que mal… Habituée à l’utilisation abusive des prérogatives étatiques depuis qu’elle joue le rôle de «porte-parole» de ceci ou de cela, pour « banaliser» et éviter qu’un accident de voiture d’une personnalité connue ne s’ébruite et soit dramatisé par les médias, la très médiatique compagne d’un tel et d’un tel a pris du galon. Actuellement membre du gouvernement, elle est au centre d’un feuilleton sur l’amour à trois qui est en train de «défrayer la chronique…». Tentative de démentis et articles programmés pour «gommer» les effets scandaleux et pas très honorables de l’infidélité n’arrivent point effacer les traces des coucheries et partouzes coupables commises çà et là, au vu et au su des voisinages en plusieurs lieux pas très discrets de la capitale. Et pour couronner le tout, les béni-oui-oui d’un ministère, toute honte bue, se mettent à jouer les scribouillards aux ordres en donneurs de leçons à propos de lois scélérates modifiées au gré de l’humeur et des intérêts purement égoïstes d’un gouvernement de ministres peu respectables et de quelques dames peu vertueuses. On peut citer à satiété tous les articles du Code Pénal en vrac sans se soucier de l’absence déplorable des décrets d’application adéquats. L’essentiel est de faire preuve de dignité. Insinuer que les réactions de la presse actuelle en matière de mauvaises conduites morales relève de la pure calomnie, de la diffamation et d’une campagne visant la mise à l’écart du pouvoir, est de l’aveuglement pur et simple. L’instrumentalisation des prérogatives étatiques par la ministre de la Communication et de la Culture à maintes reprises est prouvée. Les agissements abusifs administratifs de ce membre du gouvernement et les agissements de son époux «un délinquant notoire récidiviste» familier des procès de «la section flagrant délit» pour des accusations de filouteries, menaces, coups et blessures volontaires, font d’eux un couple à la réputation indigne des fonctions qu’ils occupent. C’est pourquoi l’Ordre des Journalistes n’a pas hésité à prendre fait et cause en faveur du Journal La Gazette de la Grande Ile dans les accusations mensongères portées contre ce quotidien qui n’a fait que relater des faits véridiques. Le « hold-up » du studio de RNM TVM par le personnel, la station FREE FM à Toamasina exaspère la population qui désormais sera privée des informations de notre chaîne nationale au profit de la station FREE FM de madame la ministre sur ordre de celle-ci. C’est à se demander si quelque part il ne se trame pas quelques mauvaises intentions pour déstabiliser Andry Rajoelina en douce.
Noël Razafilahy