Publié le 10 novembre 2021
Incroyable mais vrai ! Dans la nuit d’hier entre 20h30 et 21h00, une grenade lancée de l’extérieur de l’enceinte a endommagé et provoqué un grand trou au plafond de l’Imprimerie de la Gazette de la Grande Ile à Tanjombato. Le jet de l’explosif venait de l’extérieur d’un mur d’enceinte situé à 20 mètres de la cible visée (la pièce où se trouvaient les rotatives). Pour un lancer d’une telle précision avec une trajectoire aussi précise, l’attaque a endommagé la toiture et réussi à traverser celle-ci en laissant un trou béant. On signale également des fenêtres latérales frappées par des éclats. Le personnel qui se trouvait à l’intérieur dans une autre salle, est sorti indemne de cette attaque. Des policiers en service dans les environs en entendant la déflagration, ceux du Commissariat de Tanjombato et du Commissariat Central de Tsaralalàna, ont été les premiers arrivés sur les lieux.
De prime abord, on peut avancer que l’ «absence d’intention malveillante » est à écarter d’office. Le but de l’agression accomplie nuitamment avec l’intention de nuire et de provoquer des préjudices était donc criminel. Ce n’est plus un secret pour personne que le quotidien fondé par Lola Rasoamaharo est une des parutions de référence dans la capitale et pour les représentations, et pour les observateurs étrangers des réalités politiques et socio-économiques dans le pays. Ce journal n’a peut-être pas la notoriété d’un Washington-Post ou Le Monde, mais toujours est-il que le public ne cache pas son estime pour les articles paraissant dans ses colonnes. Le style direct et fidèle à sa devise qui est «La Vérité imprimée » n’est plus à prouver. Notre PDG, Lola Raosamaharo se souvient de la phrase chère au feu Amiral Didier Ratsiraka, quand il disait : «Seule la vérité est révolutionnaire ». Pour notre part, nous continuerons à dire la vérité. Tant pis pour les canards boiteux et les brebis galeuses de la basse politique ! Hier en pleine nuit, profitant de l’obscurité, le lâche émissaire des personnes malveillantes n’a pas résisté à la tentation criminelle de nuire et surtout de punir le journal pour le courage de son équipe à se consacrer à servir la VERITE ET RIEN QUE LA VERITE.
Le souhait de ces ennemis de la démocratie en général et de la liberté d’expression en particulier est de nous intimider, de nous faire taire, après avoir tenté de nous acheter sans succès. Pour nous, seul le journal est à vendre dans les kiosques. Voilà que les terroristes qui sommeillent en eux passent à l’action. Sans hésiter, il y a lieu d’affirmer avec certitude que le mobile d’une pure intention de cet acte criminel est uniquement de faire de la dissuasion pour que le journal arrête de faire éclater au grand jour les pires activités de ces dirigeants grands voleurs, de ces putes de la République et de leurs complices qui restent et demeurent impunis tout en narguant le peuple dans leurs luxueuses résidences et leur exil doré.
Noël Razafilahy