La Gazette de la grande ile

Pirouette et revin-gadra de Mamimbahoaka : Les bailleurs en garde

Publié le 27 octobre 2022

La Banque Mondiale travaille avec Madagascar depuis 2001, et a fourni plus d’un milliard de dollars de financement pour divers projets de développement.

Ce n’est pas pour rien si la Banque Mondiale a tenu à donner des précisions sur les projets qu’ils financent dans la Grande Ile. Avec les pirouettes et les rêves éveillés de notre Champion, il vaut mieux être à l’abri des mauvaises surprises. Ainsi, le 24 octobre 2022, les points ont été mis sur les « i » et ont été clarifiés auprès du public que la Banque Mondiale ne participe pas au financement des projets MIAMI, peu importe sa localisation géographique à Madagascar.

Par contre, la Banque mondiale a approuvé un financement de 500 millions de dollars pour le projet présidentiel de Madagascar de 2018 à 2022. Un projet qui vise à réduire la pauvreté et à stimuler la croissance dans le pays. Le financement sera utilisé pour soutenir la mise en œuvre du projet, qui comprend des activités telles que l’amélioration de la gouvernance et de la responsabilité, la promotion du développement du secteur privé et l’investissement dans le capital humain. Ce projet devrait bénéficier aux personnes les plus pauvres du pays en créant des emplois et en améliorant l’accès aux services de base. Il contribuera également à réduire la vulnérabilité de Madagascar aux chocs, tels que les sécheresses et les cyclones.

Ce financement par la Banque mondiale fait partie d’une enveloppe de 1,5 milliard de dollars destinée à soutenir Madagascar. Comprenant : 500 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, et 1 milliard de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), le fonds de la Banque mondiale pour les pays à revenu intermédiaire. À noter que l’IDA est l’organisme de prêt concessionnel de la Banque mondiale, qui accorde des prêts à faible taux d’intérêt et de longues périodes de remboursement aux pays à faible revenu. Le prêt pour Madagascar aura une période de grâce de 5 ans et un taux d’intérêt de 1,25 %.

F. Ntsoa

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