Publié le 02 novembre 2022
Non, nous ne prenons pas un malin plaisir à critiquer le Président Andry Rajoelina et son régime. Au contraire, nous rappelons à l’ordre non seulement en tant que citoyen responsable, mais aussi et surtout parce que nous sommes un organe de presse. Pas comme les « lèche-bottes » qui essaient de redorer l’image ternie du Sucré du peuple et incapable d’éclairer sa lanterne, nous lancerons toujours les alertes.
Nous l’avons dit et nous le répétons, nous ne sommes pas ici pour plaire, mais pour dénoncer (http://www.lagazette-dgi.com/?p=80509). Parce que nous sommes conscients du déclin de la Grande Ile, des impunités qui s’y passent en haut niveau et que la corruption gangrène tout notre système.
Ces derniers temps, nous avons lancé des interrogations telles que : « Délire du Petit Timonier : serait-il devenu fou ? (http://www.lagazette-dgi.com/?p=85330). A-t-il perdu les pédales ? Loin de nous les affirmations gratuites, mais se contredire en public et surtout devant les médias avec une foule nationale et internationale, c’est quand même étrange. Est-ce que quelqu’un de son entourage, outre la Première dame (qui a un fardeau déjà lourd) a la volonté de lui dire la vérité ? Notre vérité ? Que la population meure à grand brasier (plus à petit feu) à cause de la pauvreté et l’insécurité grandissante, qu’importer des animaux d’ailleurs, c’est du grand n’importe quoi alors que les nôtres sont brûlés vifs et qu’on arrive à peine à les protéger ? Que faire venir des enseignants de l’étranger alors que les nôtres ne sont même pas payés, c’est une insulte, car certains attendent depuis la nuit des temps d’être titularisés ?
Bref, la liste est longue (très longue même), réveillez-vous, car les carottes sont cuites. « Des werawera, des promesses à tout-va, souvent sans aucune suite ! » On en a ras-le-bol. » Monsieur le Président de la République, vous avez déclaré lors de votre discours d’ouverture du forum national des investissements : « On ne peut pas s’attendre à un résultat différent en continuant à travailler avec les mêmes méthodes et les mêmes modes de pensée », nous attendons de vous que vous le respectiez. Commencez les coups de balais dans votre entourage ! Plus bas que la situation actuelle dans laquelle vous faites vivre la population, c’est la descente aux enfers.
Nous aspirons au changement, nous voulons un vrai développement, mais plus jamais des promesses manara-penitra.
La Gazette