Publié le 25 novembre 2022
Toutes les autorités de Morondava sont mouillées. Suite à l’affaire de viol et meurtre d’un garçon de six ans, survenu le dimanche 6 novembre dernier, Hasnaine Yavarhoussen, serait en train d’arroser toutes les autorités de Morondava pour faire libérer les accusés.
Pour rappel des faits, le garçon de six ans a disparu quand il était sur le point d’aller se baigner avec sa famille dans la piscine d’un hôtel à Morondava. Il a été retrouvé une heure plus tard, sans vie et les médecins ont constaté des marques de viol sur son corps. L’enquête a permis d’identifier immédiatement les suspects, dont un ressortissant Espagnol de 70 ans, son compagnon malgache et deux autres employés de l’hôtel. Les quatre suspects ont tous été placées sous mandat de dépôt le 9 novembre 2022.
Intervention
En ce moment, on nous rapporte que Hasnaine Yavarhoussen,, directeur général délégué de Groupe Filatex serait sur les lieux pour essayer de faire libérer les accusés, notamment l’Espagnol, principal accusé dans l’affaire. Ce serait lui le violeur. Une distribution en masse de pot-de-vin serait en cours dans cette ville. C’est un agent des forces de l’ordre qui nous a fait parvenir l’information selon laquelle toutes les autorités de la ville de Morondava sont en train d’être approchées par ce multimilliardaire pour conclure des ententes dans le but de libérer le violeur assassin.
Notons que Hasnaine Yavarhoussen est le consul honoraire d’Espagne à Madagascar. De plus, il fait partie d’une communauté réputé pour sa solidarité. Une communauté dont fait partie le principal suspect dans cette affaire. Quand un membre de la communauté est en difficulté, les autres font tout ce qui est en leur pouvoir pour le sortir d’affaire. C’est le parfait exemple de ce qui se passe à Morondava.
Même si Madagascar est un pays où les crimes et autres formes d’insécurité sont devenus le lot du quotidien, ce qui s’est passé à Morondava avec ce garçon de six ans dépasse l’entendement. Un signe que les touristes sexuels ne viennent pas uniquement à Madagascar pour acheter, mais aussi pour violer et assouvir leur fantasme pervers dans un pays assailli par la pauvreté. Ils comptent ensuite sur leur contact haut placé dans l’île pour les sortir d’affaire et osent perpétrer leur crime sans crainte.
Le fait d’avoir épinglé cet Espagnol pervers est une chose, mais réussir à le retenir en prison malgré la puissance de ses contacts en est une autre. C’est là que la justice malgache devrait prouver son intégrité.
La Gazette
