Publié le 30 novembre 2022
Comme il fallait s’y attendre, en guise de reconnaissance et de remerciements envers les naïfs électeurs qui ont eu le tort et la naïveté civique de voter pour un affairiste notoire affublé du titre ronflant d’homme d’affaires dans la cour des grands, la mauvaise réputation du nom d’Andriantsitohaina était déjà toute faite depuis l’ère de la 1ère République et même du temps de la monarchie. A quoi bon ressasser les cruautés des tueries qui ont marqué l’époque de l’extension de la monarchie. Durant le régime du parti PSD de Philibert Tsiranana, sous l’autorité de Jacques Rabemananjara, prestigieux personnage politique et ministre de l’époque, Charles Andriantsitohaina chef de file du monopole des premières importations de riz de Saïgon et son épouse Ginette née Rabesahala, faisaient la pluie et le beau temps dans le secteur de l’Import-Export , sans oublier les trafics de jeunes filles vers des destinations inconnues (sans être inquiétés).
En abusant de la crédulité clanique de la population d’Antananarivo, « l’héritier pas comme les autres » Franck Naina alias Varira, est devenu le Maire de la Commune Urbaine de la capitale avec forces promesses démagogiques. Une fois installé comme premier Magistrat, ce patron de presse d’un conglomérat de titres dont la crédibilité fait rire la profession, pour éblouir le public, se met à jouer l’urbaniste fantaisiste. Ses véritables exploits tournent autour des gestions financières douteuses très obscures au détriment du budget de la Commune Urbaine. Il y avait d’abord la mainmise sur les recettes d’Easy Park, laquelle s’est déroulée dans les conditions les plus aberrantes qui, un jour où l’autre, risqueront de porter préjudice au budget de l’Etat. Puis, récemment les frasques commerciales de la SMGD (Société Municipale de Gestion Digitale) une société-écran qui sert de couverture à toutes les opérations financières basées sur des détournements de deniers publics et les blanchiments d’argent vers l’étranger et le tour est joué… Le jackpot est maintenant cette forme de taxation des propriétés bâties sur lesquelles en vertu d’une convention avec les services du fisc. Marc Ravalomanana et son équipe de filous se sont servis des recettes fiscales de la commune à des fins strictement privées. Remise au goût du jour, cette convention sert maintenant à Naina Varira à mettre sous coupe réglée tous les contribuables de la capitale. Sur la base d’assiettes d’impôts fantaisistes et illégales, au nom de la municipalité (sans l’approbation, ni du Conseil Municipal , ni des services des Impôts) le Maire impose à tous, des titres impôts injustes multipliés par mille. A titre d’exemple, ce propriétaire qui depuis a été taxé à 75.000FMG, se voit obligé de payer plus de 10 millions de Fmg. D’après l’avis éclairé d’un spécialiste en fiscalité, Naina Varira risque la prison à ce petit jeu qui lui rapporte en douce des milliards si on fait le compte des négociations qui se passent en coulisse.