Publié le 01 décembre 2022
Que la caisse de résonnance de la branche des zélateurs du régime prenne la peine d’en toucher mot pour que les médias en fassent un buzz est loin d’être un acte gratuit. Dans la bouche du député Naivo Raholdina alias Betaitsofina pour une certaine presse, l’évocation de la relation d’homme à homme ou institutionnelle entre le Chef de l’Etat et le Président en exercice de la Chambre Haute à l’heure où en face, les agitateurs patentés de toutes les ambitions déplacées de Babay et Lohavohitra se mobilisent, est un signe révélateur des lendemains très agités et laborieux sur le plan des pions qu’il faut absolument déplacer à tout prix sur l’échiquier politique national. L’élu vedette du 5ème arrondissement, spécialiste du « parler menteur » est le genre de personne qui ne parle jamais pour ne rien dire. A cause du décès de feu le Vice-Président du Sénat Fiandraza, un ancien Vice-Premier ministre de Norbert Lala Ratsirahonana après l’empêchement du président Albert Zafy en 1996, il faut donc s’attendre qu’au sein du Sénat, quelque chose bouge. La désignation du remplaçant des deux sénateurs décédés ne manquera pas de provoquer pas seulement une, mais une succession de surprises (bonnes ou mauvaises). L’avenir nous le dira… Il y a des signes qui ne trompent pas, lorsque des rumeurs persistantes commencent à prendre place au sein de l’opinion publique. A savoir les indiscrétions émanant du sein même de la classe politique au pouvoir. Dans la logique des réalités quotidiennes que nous vivons tous, quand nous apprenons qu’en prévision de la prochaine élection présidentielle de 2023, d’ores et déjà, les réunions très, très discrètes pour ne pas dire secrètes, ont toutes à l’ordre du jour les détails des stratégies de la finalisation des votes dans un sens ou dans l’autre suivant les intérêts en jeu et le candidat à soutenir. Laissons de côté les menus détails qui ne sont d’aucune importance pour nos intérêts en tant que citoyens concernés et sincèrement soucieux du devenir existentiel de chaque citoyen.
Pour les conditions de l’accomplissement des votes, ne soyons pas pressés, pour ne pas jouer aux faux prophètes. Contentons-nous de voir de près, les détails qui entourent et vont constituer la période pré-électorale depuis les dépôts des candidatures jusqu’au jour des votes. Les préalables incontournables commencent par les conditions d’éligibilité clairement définies par des textes de lois. Personne n’a le droit de passer outre les conditions fixées au préalable par des textes précis et détaillés. D’ores et déjà, à près de 200 jours de la date des votes, on peut affirmer avec certitude que ni Marc Ravalomanana, ni Hery Rajaonarimampianina, ne pourra être candidat à la Magistrature Suprême, pour des motifs prévus dans les textes de lois sur les conditions pour être candidat. Il n’est même pas encore question d’éligibilité ou pas. Laissons ces deux « truands invétérés » mariner dans le merdier où ils ont laissé croupir tout un peuple pendant que du haut de leur tour d’ivoire des richesses mal acquises, ils toisent avec mépris et dédain le petit peuple de dupes. Ceux-là même à qui on a bêtement accordé une confiance aveugle pour conduire pays vers le bien-être tant rêvé par tous. C’est maintenant leur tour de vivre les affres des « retours de manivelles »
On dit que Rivo Rakotovao se démène comme un beau diable (surtout qu’il a la gueule de l’emploi) dans un bénitier, en criant sur tous les toits que la récréation est finie pour le tombeur de son patron « Rajao le dépressif » lequel est aujourd’hui en train de goûter dans son exil doré aux délices des vols avérés de l’argent public et des fruits de ses ententes mafieuses avec les grands patrons étrangers de Colas, Bouygues et autres groupes de pilleurs des combien précieuses richesses de notre sous-sol. La suite des évènements ne manquera pas de déboucher en hauteur sur le maintien ou la nomination d’un nouveau président du Sénat qui assurera l’intérim du président de la République s’il se présente comme candidat à sa propre succession. Sauf,… sauf, si la raison d’Etat et d’autres raisons en décident autrement. Or jusqu’à ce jour, l’actuel Chef de l’Etat tient encore toutes les cartes bien en main et « ni Ravalomanana le filou, ni Rajao le fourbe » ne fait le poids aux yeux d’un électorat qui espère toujours que le Timonier arrivera à redresser la barre à temps pour éviter le naufrage des espoirs populaires. Et ce ne seront pas quelques traîtrises des voyageurs clandestins embarqués au passage dans les wagons qui feront dérailler le TGV .
La Gazettte