Publié le 02 décembre 2022
La Jirama paraît-il, n’a pas d’argent et n’arrive pas ou ne paie pas ses créanciers. Ceux qui auraient des créances auprès de la Jirama désespèrent, car on leur dit que la société n’a pas d’argent et les créanciers se sont mis à croire qu’effectivement la Jirama n’a pas d’argent, les caisses sont vides. La Jirama est paraît-il, mal gérée. Les grands manitous ont enlevé de là, Jaomiary Olivier qui était loin d’être le plus mauvais directeur général de la Jirama. Ils y ont mis Vonjy Andriamanga après l’avoir enlevé de la tête du ministère de l’énergie, puis ont enlevé Vonjy Andriamanga pour le remplacer par un intérimaire longue durée qui apparemment, est invisible et introuvable en ce moment : Rivo Radanielina. Les changements de Directeurs Généraux n’ont rien changé. Il semble bien que la Jirama est partie pour mourir et devenir Jiramaty. La Jirama se permet même d’offrir une voiture par le biais de manœuvres étranges à un Andry Ramaroson, ministre de l’énergie, qui a bien dupé beaucoup de gens en se faisant passer pour un coach et un grand ingénieur. Le ministère de l’énergie qui avait eu pendant un moment un étrange personnage, se prenant pour Lucky Luke, dénommé Andriatongarivo vaguement Rakotondrazafy comme secrétaire général.
Au final, que peut-on retenir de la Jirama ?
La Jirama plume les usagers avec des factures faramineuses et un service «merdique ». De l’eau sale et plus de délestage que d’électricité qui fonctionne. La Jirama, c’est la Jiramaty. La Jirama fait le bonheur des vendeurs de lampes solaires, de plaque solaire, mais la Jirama ne paie certainement pas les entreprises qui lui vendent de l’énergie solaire.
La Jirama, c’était auparavant une société digne de ce nom. Aujourd’hui, on devrait plutôt parler de Jiramaty où les dirigeants se sont enrichis aux frais des usagers qui eux, vivent dans le noir et ont appris un nouveau vocabulaire désormais utilisé tous les jours, le « délestage ! »
La Gazette