La Gazette de la grande ile

Saison de pluie : Exercices de simulation inutile de la CUA

Publié le 30 décembre 2022

A chaque saison de pluie, des catastrophes menacent la vie des habitants d’Antananarivo pour ne citer que les glissements de terrain, les inondations, etc. Pour s’y préparer, la Commune d’Antananarivo et le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) ont mis en place des exercices de simulation devant l’hôtel de Ville à Analakely et dans huit fokontany de la capitale.

« L’objectif est d’améliorer la coordination des actions et de réponse en situation d’urgence face à ces catastrophes. En cas de catastrophe, seuls ceux qui sont le mieux préparés pourront réagir rapidement et s’en sortir », indique la Commune Urbaine d’Antananarivo. Ces exercices de simulation sont inutiles. Des actions qui n’ont aucun impact pour prévenir d’éventuelles catastrophes. La Commune Urbaine d’Antananarivo essaie d’ignorer le vrai fond du problème.  A propos des cas d’inondations dans la capitale, le remblayage illicite en est la principale cause. Toute action n’est donc qu’un semblant de travail. Après la tombée de pluie, la majorité des rues d’Antananarivo se retrouve sous les eaux. Plusieurs quartiers dont Besarety, Mahamasina, Anosy, Andravohangy n’en sont pas épargnés. Quelques heures de pluies et ces quartiers sont inondés.  Aucune solution de la part de la Commune urbaine d’Antananarivo pour y remédier. C’est toujours le même calvaire pour les Tananariviens durant la saison pluvieuse. Comme mesures préventives, on procède au nettoyage et débouchage des canaux d’évacuations, mais aucun résultat. Et dans les hautes villes, pour prévenir les risques de glissement de terrain, on hisse des drapeaux rouges dans les zones à risque et c’est tout. Les actions se limitent à la sensibilisation et puis on joue au médecin après la mort.  Comme chaque année, les habitants des quartiers situés autour de la colline de Manjakamiadana sont invités à quitter leurs foyers pour rejoindre des endroits plus sûrs. Ces endroits sont classés zones rouges face à des risques d’éboulement. 400 drapeaux rouges ont été hissés dans cette zone.

Nina

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