Publié le 27 janvier 2023
Plus de 28 millions de Malgaches sont victimes de la bêtise et de l’incompétence de nos « dirigeants ». Et même si les cyclones sont des catastrophes naturelles et annuelles, les dégâts qu’ils causent chaque année affectent la situation socio-économique de la Grande Ile.
Tout comme les tremblements de terre au Japon, Madagascar est frappé par les cyclones depuis des temps immémoriaux. La grande différence est que les Japonais ont réussi à vivre avec, à développer des infrastructures et un mode de vie adaptés à leur situation. Dans notre pays, en revanche, à peine avons-nous réussi à nous remettre ou à reconstruire après les cyclones précédents que nous sommes frappés par un autre. La solution ingénieuse de nos dirigeants : « mendier et répéter que nous sommes pauvres » au niveau international. Comme les sinistrés et les enfants abandonnés, les Malgaches sont obligés de trouver leurs propres moyens de survie dans l’abîme indescriptible d’extrême pauvreté dans lequel nous vivons actuellement.
Le BNGRC ? L’Etat ? Seuls les têtes et les noms changent, mais leur pratique reste la même. http://www.lagazette-dgi.com/?p=90761 Ils ne sont là que pour se remplir les poches, pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs proches (familles ou amis).
Pourquoi nos routes sont-elles en si mauvais état ? Pourquoi n’avons-nous pas des infrastructures intelligentes et adaptées aux différents dangers qui nous menacent chaque année, comme les cyclones et/ou les inondations ? La liste des raisons est longue et la réponse sera la mauvaise gouvernance, la corruption et le détournement des dons reçus.
L’insuffisance alimentaire, le « kere », les cyclones et autres catastrophes naturelles sont une autre opportunité pour le vol d’aides. Marteler « Un bon père de famille, c’est celui qui sait nourrir sa famille, et un bon président, c’est celui qui nourrit sa population » n’est que pur mensonge. Qu’il s’agisse d’autosuffisance ou de souveraineté alimentaire, le régime d’Andry Rajoelina n’y parviendra pas. Ce sont des beaux parleurs et rien de plus, l’étoffe d’un leader et la volonté de changer réellement les choses ne font pas partie de leur programme de vol à grande vitesse.
Ici c’est Madagascar où Mamimbahoaka est le Président de la « République des copains et des coquins ». Chez nous, la corruption, l’insécurité et l’impunité sont généralisées et personne ne dira rien ! Voir nos concitoyens mourir de faim et brûler vif, importe peu à nos dirigeants. On ne sait plus si on doit être triste ou en colère ! Ils font tout un plat des prêches d’un pasteur, mais quand il s’agit de résoudre les problèmes de la nation, ils sont tous absents.
La Gazette
