Publié le 01 février 2023
Madagascar est un pays réputé pour la vulnérabilité des infrastructures construites pas ses dirigeants. Pour cause, tout ce que les hommes politiques qui ont dirigé Madagascar sont des infrastructures provisoires, juste pour montrer qu’ils ont construit, mais qui n’est pas prévu durer dans le temps.
Lors du passage du cyclone Batsirai de l’année 2022, cinq ponts Bailey ont été construits sur les routes nationales malgaches afin de rétablir la circulation coupée. On peut en voir deux sur la route nationale 2 au niveau de Moramanga et de Mangoro. Un pont sur la route nationale 13 reliant Ambovombe Androy à Fort-Dauphin, un autre sur la route nationale 5 reliant Maroantsetra à Soanirena Ivongo et un autre sur la route nationale 6 au niveau d’Antsohihy. Ce sont des ponts préfabriqués portatifs conçus pour un usage d’urgence afin de rétablir une circulation coupée. L’Etat est censé construire des ponts solides pour les remplacer, mais rien n’a été fait.
La réhabilitation de routes à Madagascar est également provisoire. La qualité est d’un caractère médiocre qui ne dure que quelques semaines avant d’être de nouveau détruites. A Antananarivo, les routes nouvellement construites comme la Rocade Iarivo, le Boulevard de l’Europe ou du Japon, la route d’Antohomadinika, etc. présentent déjà des fissures et des trous à quelques mois de leur inauguration. Après quelques semaines, ces routes vont de nouveau servir de bouc émissaire pour quémander des aides étrangères pour leur réhabilitation.
Toutes les infrastructures construites par ce régime sont provisoires ou présentent une qualité d’infrastructures non-durables. Les EPP et autres établissements scolaires dites « manara-penitra » tombent en ruine. Les hôpitaux « manara-penitra » s’écroulent de l’intérieur comme celui à Andohatapenaka ou des murs commencent à se fissurer. Le marché de Behoririka et le marché du Coum 67ha sont en train de se détériorer alors qu’ils ne sont pas encore utilisés. Le stade des Barea à Mahamasina tombe sous l’eau des inondations à chaque pluie et les murs se fissurent.
Les commerçants du Coum déplacés à Andohatapenaka « provisoirement » s’y sont installés. Idem pour les commerçants des bords des rues d’Antananarivo, installés par Mamimbahoaka pour les fêtes de fin d’année et censés partir le 1er janvier 2023.
A Madagascar, tout ce que les dirigeants entreprennent sont provisoires. Même les réponses aux catastrophes naturelles sont provisoires et la population en est victime chaque année. Des actions éphémères de la part du régime pour attendre chaque année les aides financières.
La Gazette