La Gazette de la grande ile

Caravane médicale : que du werawera

Publié le 02 février 2023

Une caravane médicale spéciale Cheneso a quitté la capitale hier. Une activité qui s’inscrit dans le concept de santé de proximité. Cette promenade couvrira la région Boeny où divers services médicaux gratuit relatifs à la santé en général seront proposés aux sinistrés suite au passage de Cheneso dans la Grande Ile. Cette initiative constitue en quelque sorte un avantage pour sensibiliser les gens sur la nécessité de prendre soin d’eux-mêmes, même s’ils sont en bonne santé. Cependant, d’un autre côté, on estime que ce type d’action n’est pas une solution à long terme pour la population. La caravane de santé traverse une zone une fois. En général, l’événement est énorme, et cela résout les problèmes de santé que traversent certaines personnes. Mais il n’intervient qu’une fois dans la localité qu’elle traverse. Ce n’est qu’une solution temporaire. Que du werawera du ministère de la Santé Publique. Rien qu’une solution temporaire. Toute personne malade au moment du passage de la caravane de Santé est soignée, mais après elle revient aux mêmes difficultés d’avant. Le ministère de la Santé Publique doit savoir définir la politique de santé pour tous dans un projet sérieux et pas se cantonner à une solution d’urgence comme celle-ci. Ceci est fait par un organisme de bienfaisance, et non par le gouvernement. Un projet sérieux examine les infrastructures et les méthodes de santé, en collaboration avec les médecins et les infirmières et les personnes impliquées dans le traitement. Il y a aussi les matériels nécessaires et les médicaments. Les frais de soins de santé devraient également être gratuits tout au long de l’année, de même que les médicaments. Il n’y a aucune raison pour que le gouvernement ne puisse pas garantir cela s’il est en mesure de protéger la richesse du pays et de ne pas permettre qu’elle soit pillée par des étrangers avec un complot de haut niveau. Sinon, c’est juste une gesticulation. Dans la Grande Ile, l’accès aux informations sur la santé et les offres de soins restent difficiles dans les zones enclavées. 40 % de la population habitent à plus de 5 km d’un centre de santé de base, et 20 % de ses zones sont très enclavées alors que la population ne dispose pas des moyens de transports adéquats.

Nina

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