Publié le 02 février 2023
En 2015 déjà, le tollé provoqué par la présence de Stéphanie Delmotte dans le sillage de la Présidence faisait l’objet de critiques qui avaient obligé une certaine presse à faire valoir qu’à propos des «Critiques contre Stéphanie Delmotte – Les détracteurs d’Andry Rajoelina se trompent de combat. » En ce temps-là déjà, c’était plutôt la réaction officieuse exposée par médias interposés qui était à côté de la plaque. Personne n’en voulait à Stéphanie, parce qu’elle porte le nom d’un prestigieux parent haut cadre d’une banque nationale (un allié très efficace du soutien de la campagne électorale de Marc Ravalomanana contre le président sortant Ratsiraka en 2002). Très actif et persuasif, ledit parent a su influencer les titulaires des comptes « en rouge » de toutes les agences à « travailler les électeurs » à voter pour celui qu’il avait choisi de soutenir. Qu’on ne s’étonne donc pas si les mauvais souvenirs de ces années Ravalomanana rejaillissent sur elle, par « ricochet ». Il ne faut jamais oublier qu’en politique, le public a la rancune tenace. « Avoir le teint plus clair » a toujours été un signe de véritable beauté physique, et en aucune manière, il n’est jamais venu à l’idée de ceux qu’on accuse être ses détracteurs, de faire un délit de faciès à rebours ou de briller « par des réflexes de racisme malsain. »
A l’heure actuelle, la prolongation d’un contrat de Stéphanie Delmotte fait l’objet d’un « veto » de la Banque Mondiale à propos d’un poste de très haut niveau. Tout le reste n’est que polémique stérile. Un confrère a beau encenser la personne avec pièce à l’appui, mais l’argumentation n’est guère suffisante pour enlever de la tête des gens que cette personne bardée de diplômes n’est pas assez crédible pour des observateurs bien placés. De là à dire que « le sport favori de certains médias » serait de révéler certaines vérités que d’autres plumes aimeraient passer «sous silence» par pure sympathie, complice comme d’habitude, c’est quand même faire preuve d’un aveuglement et favoritisme à l’endroit de surcroît d’une favorite au sein d’une cour dans la bergerie de la République. Ce n’est pas avec des prix et trophées « douteuses » quoique ronflantes, qu’on peut convaincre l’opinion publique d’un pays dont la paupérisation n’est plus à prouver. Madagascar a besoin de compétence appropriée pour faire sortir la population de la pauvreté. Les habitants ne savent que faire des distinctions mondaines délivrées n’importe comment. Ils ont besoin de personnes de ressources, capables de faire en sorte que la situation économique change littéralement pour que de nouveau le riz de Madagascar devienne une fierté et un vrai plat national à la portée de tous. C’est le seul et unique complot qui agite les esprits pour soutenir le Président actuel contre les compétences traîtres qui causent les déficits financières, comme au sein de l’OMNIS.
La Gazette